Chiens enragés

 

« Un thriller nerveux, saignant, parfaitement documenté. » le Figaro Magazine

 

« Du suspense, de l'action et de la violence. » Jours de France

 

« Effrayant. Le monde que présente Marc Charuel est glaçant. » Quatre sans Quatre

 

« Marc Charuel continue de fouiller les plaies de l'immonde dans un roman très noir.» Causeur

 

« Une plongée haletante dans les abysses du terrorisme. » Valeurs actuelles

 

« Voilà un roman qu'on ne peut plus lâcher quand on l'a commencé. » Le Casoar

 

« Marc Charuel nous entraîne dans un formidable suspense.» Télé 7Jours

 

« Un essai poignant qui nous fait pénétrer dans l'univers du terrorisme et du contre-terrorisme. » l'Opinion indépendante

 

 

« Charuel a bétonné son intrigue. » l'Écho

 

Soldats de papier

 

« Marc Charuel est le frère caché de James Ellroy. » Le Figaro Magazine

 

« Une intrigue diaboliquement nouée, des personnages ciselés au scalpel, un sens aigu du détail horrifique, une maîtrise appropriée de l'atlas militaire: Marc Charuel monte à l'assaut sabre au clair. Cinq étoiles. » Les Echos

 

« Tout dans cette histoire est maudit. Même l'amour. » Le Spectacle du Monde

 

« Marc Charuel a compris comment vous faire frissonner. » Paris Match

 

« Il semble que nous soyons, avec Charuel, en présence d'une grande plume du noir d'aujourd'hui. » Causeur

 

« Charuel marque de son empreinte le roman noir. » L'Est-éclair

 

« Un formidable livre. » RTL

 

« Le deuxième thriller du journaliste Marc Charuel confirme le talent de l'auteur pour instiller angoisse et suspense dans un récit glaçant. » Le Parisien

 

« Marc Charuel signe un deuxième roman ultra-noir dont la fin atteint des sommets dans la manipulation. » Télé 7 Jours

 

« Marc Charuel s'est définitivement installé au Panthéon des maîtres du thriller. » Le Courrier picard

 

« A lire, absolument. » W9

 

« Quel livre! Il se lit d'une traite et pourrait être couronné comme le meilleur policier de l'année. » L'Opinion Indépendante

 

« Un thriller brillant. » le Télégramme de Brest

 

« Marc Charuel réussit un deuxième roman très noir et efficace. » Alibi

 

 

 

Le Jour où tu dois mourir

 

Prix

 

Sang pour Sang Polar

 

2012

 

« Glaçant. » Gérard Thomas Libération

 

« Efficace, ambitieux et maîtrisé du début à la fin, ce polar a tout pour être porté à l’écran. » Laurent Thévenin Les Echos

 

« Un putain de roman et un coup de maître. » Raphaël Stainville Le Figaro Magazine

 

« Un thriller à ne pas mettre entre toutes les mains. » Benjamin Locoge Paris Match

 

« Un étonnant thriller français qui a la classe des meilleurs suspenses américains. » Danielle Attali Le Journal du Dimanche

 

« Une course poursuite haletante et la révélation d’un nouveau maître du thriller. » Bruno de Cessole Valeurs actuelles

 

« Marc Charuel happe son lecteur pour un voyage au cœur des ténèbres. » Frédérick Rappily Télé 7 Jours

 

« Un thriller implacable, au rythme infernal et à la plume rare. »

Stéphanie des Horts Maison Côté Ouest

 

 

Le Jour où tu dois mourir

Le meilleur de la revue de presse

Sang pour Sang Polar

2012

 

« Glaçant. »

Gérard Thomas Libération

 

« Efficace, ambitieux et maîtrisé du début à la fin, ce polar a tout pour être porté à l’écran. »

Laurent Thévenin Les Echos

 

« Un putain de roman et un coup de maître. »

Raphaël Stainville Le Figaro Magazine

 

« Un thriller à ne pas mettre entre toutes les mains. »

Benjamin Locoge Paris Match

 

« Un étonnant thriller français qui a la classe des meilleurs suspenses américains. »

Danielle Attali Le Journal du Dimanche

 

« Une course poursuite haletante et la révélation d’un nouveau maître du thriller. »

Bruno de Cessole Valeurs actuelles

 

« Marc Charuel happe son lecteur pour un voyage au cœur des ténèbres. »

Frédérick Rappily Télé 7 Jours

 

« Un thriller implacable, au rythme infernal et à la plume rare. »

Stéphanie des Horts Maison Côté Ouest

 

Le Figaro Magazine

Marc Charuel, l'enfer du décor

Par Raphaël Stainville

Ancien photographe de guerre, Marc Charuel a puisé aux tréfonds de sa mémoire et de son imagination pour écrire un thriller au suspense étouffant. C'est un coup de maître !

Il n'en a pas dormi. A la moitié de l'épais manuscrit qu'il était en train de lire, les ongles rongés jusqu'au moignon, Francis Esménard, patron d'Albin Michel, a appelé l'éditrice qui lui avait suggéré ce polar pour lui demander, le souffle court, haletant : «Ça se termine comment? Le petit gamin, rassurez-moi, il ne meurt pas?» Et d'ajouter sans attendre : «Faites signer à cet auteur un contrat avant qu'il ne parte à la concurrence! Et vite...»

Suspense insoutenable, composition dense et complexe, intrigue pénétrante, celui qui a découvert par le passé Jean-Christophe Grangé et Maxime Chattam sait qu'il tient, avec Le jour où tu dois mourir, un thriller à faire pâlir de jalousie les Amerloques, qui règnent souvent en maîtres absolus sur le genre. Difficile de faire plus noir, d'imaginer plus glauque que ce roman de 600 pages qui nous plonge, entre autres déplaisirs, dans l'univers sombre des snuff movies, ces petits films qui mettent en scène des meurtres authentiques avant d'être revendus très cher à des clients pervers. Difficile aussi de faire plus efficace. Un véritable page turner, qui nous balade du cap Ferret à Bangkok jusqu'à la jungle birmane, dans une course-poursuite infernale au dénouement jusqu'au bout incertain. Un livre calibré pour être scénarisé par Hollywood, avec la mention «âmes sensibles s'abstenir» et l'interdiction en salles aux moins de 16 ans.

Son auteur : Marc Charuel. Dans l'univers du polar, un inconnu. Et pour cause, il signe là, à 57 ans, son premier roman. Lui vient d'un autre monde : celui du petit cercle fermé des reporters de guerre. Tout a commencé au lendemain du baccalauréat. Marc Charuel s'apprête à rejoindre des amis en Belgique pour vivre de sa passion, la bande dessinée. Un contrat l'attend dans une petite revue qui vient de se créer. Sans le veto de sa mère, qui lui explique que dessiner «ce n'est pas un métier», que «c'est trop risqué, trop aléatoire», il noircirait encore des cases sur des feuilles de papier Canson. Son père lui suggère de sortir de sa bulle. Charuel décide de partir pour l'Asie avec un appareil photo. Moins risqué ? Pas certain.

L'Indo n'existe plus. Diên Biên Phu est tombé l'année de sa naissance, en 1954. Quand Charuel débarque à Saïgon, vingt ans plus tard, la guerre du Vietnam vit ses derniers soubresauts. C'est pourtant là qu'il décide de faire ses premières armes dans le métier. De nombreux photographes ont déjà rejoint leur rédaction ou leur agence. Lui en profite pour occuper le terrain. Il couvre les manifs étudiantes, le moindre accrochage, cherche à se faire les dents sur les dernières miettes de guerre, saute dans les hélicos comme d'autres font de l'auto-stop, se souvient de son premier cadavre, de son unité, de son matricule, du jour et des circonstances de la mort de cet homme sur un petit piton aride, non loin de la ville de Danang.

Bangkok devient sa base arrière pendant cinq ans. Pour tromper l'attente, il dépense - comme tous les autres - ses dollars dans le quartier chaud de Patpong, entouré de filles qui trompent son ennui. A la moindre alerte, l'avion. Direction la Birmanie, le Cambodge, les Philippines, avec toujours la même obsession : traquer le souvenir d'une guerre qu'il n'a pas vécue sur toutes ses zones de conflits. Partout où l'insurrection communiste brûle de ses derniers feux, Charuel se précipite, un appareil photo en bandoulière ou une caméra au poing. Toujours à la recherche de sa «putain de guerre».

A trop chercher le coup de feu, il lui arrive de manquer certaines rencontres. En 1977, au début de la saison sèche, Pierre Schoendoerffer est à Bangkok pour tourner Le Crabe-Tambour. Charuel est en virée dans la jungle birmane. «En immersion», comme il dit. Des semaines. Parfois jusqu'à quatre mois avec les Karens. Coupé du monde. Lorsqu'il est de retour dans la capitale thaïlandaise, il croise son copain, le grand photographe Patrick Chauvel, attablé dans un bar : «Pierre t'a cherché partout. Il voulait de toi dans un rôle de sergent.»

Comme tant d'autres jeunes «nés au journalisme au sud du 17eparallèle», Charuel finit par faire corps avec la jungle et la guérilla. L'Asie et la guerre le digèrent. Il est accro au son du mortier, aux balles traçantes, shooté à la ligne de front. Sans s'en apercevoir, il y consume sa jeunesse à danser avec les morts. Encore a- t-il la chance d'être toujours vivant. Tête brûlée ? Peut-être, mais, comme le dit Yan Morvan, un autre de ses amis reporters, «un bon photographe est un photographe vivant».

Quand il revient en France, il reprend une petite affaire que Paul Corcuff, un ancien photographe de guerre installé à Pau, lui revend. L'idée est de tirer le portrait de tous les militaires qui passent à la 11e division parachutiste de Pau. Les débuts sont prometteurs, mais l'affaire périclite. Peu importe. Charuel s'y est fait de nouvelles relations dans l'armée et a étoffé son carnet d'adresses. Retour au terrain. Le reporter n'est pas encore désintoxiqué de la guerre.

Le temps où ces champs de batailles deviendront le cimetière de ses illusions viendra plus tard, comme il l'écrira dans Les Cercueils de toile, le récit halluciné, extatique parfois, de ses années de reportages. Charuel réalise que les centaines de clichés qu'il a pris pour informer le monde, changer le regard des gens sur certaines guerres, n'ont vraiment «changé que (lui)-même». Surtout, il a manqué mourir à plusieurs reprises. Aujourd'hui encore, lorsqu'il retire ses lunettes de soleil, une petite barre cisaillant le sourcil explose sur son visage dur. Souvenir des Philippines. Les éclats d'une grenade lui arrachent le visage. Il n'a plus de nez mais respire encore. Le maquisard qui est à ses côtés a eu moins de chance. Il gît à terre, coupé en deux. Lui ne devra sa survie qu'au dévouement de ceux qu'ils suivaient. Porté, ballotté d'une civière à l'autre, après plusieurs centaines de kilomètres à geindre dans la campagne, craignant de tomber dans un autre accrochage, il parvient à rejoindre un hôpital à Manille.

Viendront encore la Bosnie, la Serbie entre 1991 et 1995... Et plus tard l'Afghanistan. Lorsqu'il y retourne en 2008 pour l'hebdomadaire Valeurs actuelles, dont il dirige le service photo, Charuel, craignant de ne pas supporter physiquement les 12 kilos de gilet pare- balles et le lourd casque désormais obligatoire, retrouve immédiatement ses automatismes sur le terrain, crapahute sans peine, mais confesse qu'il ne se sent plus à sa place : la guerre n'est plus une drogue. S'il avait 20 ans aujourd'hui, il imagine qu'il serait très certainement en Libye, du côté de Benghazi.

Pas de regret pourtant. Lecteur assidu de Dennis Lehane et James Ellroy, Marc Charuel sait ce que son roman doit à ses vies antérieures. Ce n'est pas pour rien qu'Alain Ducan, le héros de son roman, est un ancien reporter de guerre. Charuel a puisé dans ses cauchemars et ses souvenirs pour composer Le jour où tu dois mourir. Ses personnages pourraient être ceux qu'il a côtoyés pendant des années - des militaires, des mercenaires, des assassins parfois. C'est l'ultraréalisme des situations, la mémoire photographique des lieux qui font la sève de ce thriller haletant. No regrets. Il a passé une partie de sa vie à chercher, comme il le dit, sa «putain de guerre». Il a fini par écrire, avec ce premier thriller, un « putain de roman ».

Le jour où tu dois mourir, de Marc Charuel, Albin Michel, 636p., 22€.

Causeur

Corps inhumains

Un thriller de Marc Charuel sur les snuff-movies. L’été noir.

Par Jérôme Leroy

photo : Null Value

 

Qui a dit que nous ne savions pas, en matière de littérature de genre, faire aussi bien que les Américains, c’est-à-dire des thrillers remarquablement documentés, découpés en séquences courtes et nerveuses qui vous conduisent au bout de leurs six cents pages serrées sans que vous vous en soyez rendu compte, le temps d’une insomnie ou d’une après-midi sur la plage ?

Oubliez cependant Thilliez et Chattam, de plus en plus surfaits, et qui s’éloignent chaque jour un peu plus de l’actualité pour sombrer dans l’exploration fantasmatique voire ésotérique des tueurs en série. Faire aussi bien que les Américains ne veut pas dire les imiter. Cela suppose de prendre ce qu’il y a de meilleur dans une technique narrative pour métaboliser une documentation plutôt que de la plaquer sur le récit.

Risquez-vous donc sur le roman de Marc Charuel, Le jour où tu dois mourir. C’est impressionnant, violent, parfois insoutenable mais c’est parfaitement réussi et, surtout, cela nous parle d’un monde qui est le nôtre, vraiment le nôtre. Il faut dire que Charuel la connaît un peu, cette planète, dont les désordres géopolitiques génèrent leurs cortèges d’horreurs répétitives: il a été pendant des années photographe et correspondant de guerre : Cambodge, guérilla karen en Birmanie, Afghanistan, Bosnie, on en passe et des pires. Cette expérience nourrit explicitement où tu dois mourir, ne serait-ce que par le choix du personnage principal, Duncan, qui a exercé la même profession et dont on peut raisonnablement penser qu’il connaît le même désir d’oubli que l’auteur pour avoir regardé de trop près l’abîme.

Mais il n’y a décidément pas de limites à la sauvagerie des hommes, à leur perversité et à leur volonté de puissance. Duncan, tranquillement en vacances sur le bassin d’Arcachon, tente de se désintoxiquer de cette came dangereuse qu’est l’adrénaline à dose massive. Il a en reçu plus que son compte, comme tous ceux qui côtoient de trop près et trop souvent les points chauds du globe où les hommes font la guerre comme d’autres partent au bureau. Pendant un jogging dans la pinède, il tombe sur le corps d’une jeune fille qui a subi des sévices difficilement imaginables. En fait, très vite, Duncan s’aperçoit que cette affaire a un rapport avec un des secrets les mieux gardés du crime international : le trafic de snuff movies. Il s’agit de ces films qui représentent des tortures et des mises à mort non simulées. Ils seront achetés parfois plusieurs millions d’euros par de riches amateurs, qui ne savent plus comment éprouver la jouissance de la domination que leur donne une fortune démesurée.

Dans la réalité, l’existence des snuff movies n’a jamais été avérée. Les polices du monde entier, depuis le début des années 70, expliquent qu’il s’agit de légendes urbaines et que si une pornographie ultra-violente existe, les experts ont toujours démontrés sur les films saisis qu’il y avait trucage.

Et pourtant, le roman de Charuel est diablement convaincant. Bien sûr sur parce que l’auteur sait aussi bien décrire les vacances bourgeoises d’une famille en Bretagne que l’ambiance torride d’un commissariat thaïlandais, la salle de rédaction d’un journal que les bistrots d’anciens paras. Mais aussi parce que sa thèse, qui fait intervenir les triades chinoises, des mercenaires et de très hauts responsables politiques de différents Etats n’a finalement rien d’invraisemblable. Bien au contraire. Au point que ce thriller a parfois des allures de reportage en immersion sur le stade ultime de la marchandisation et de la profanation des corps.

France 2 - Télé Matin

RTL Matin

France Inter

La Presse Littéraire

Valeurs actuelles

Paris Match

Libération

Quand le crime devient spectacle et qu’une bande de taré est capable de payer à prix d’or de bien sordides vidéos, l’horreur touche à son paroxysme. Mais le trafic de snuff movies, ces séquences de meurtres entre la France et la Thaïlande cache en fait un secret bien plus terrifiant encore. Et l’ancien soldat d’élite Py, tortionnaire et exécuteur patenté d’une triade chinoise, semble bénéficier de bien troublantes protections. Le photojournaliste Alain Duncan, qui a baroudé dans toutes les guerres du monde et ne rechigne pas à faire le coup de feu lorsque l’occasion s’en présente, se lance aux trousses du tueur qui a assassiné sa compagne d’un soir. D’autant qu’il fait rapidement le rapprochement avec un meurtre commis une trentaine d’années plus tôt chez les parachutistes de Pau. Des rives du bassin d’Arcachon où une bourgeoisie insouciante passe l’été entre cannelés , bronzette et balades à vélo sur les pistes forestières, aux bouges les plus glauques de Bangkok, le chemin est jonché de massacres. Glaçant.

Gérard Thomas.

Côté Ouest

Le JDD

Les Echos

Le Spectacle du Monde

Télé 7 Jours

Journal de Québec

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